On peut constater que les zones très ventées ne sont pas exploitées au mieux, en effet seuls les littoraux de la Manche sont bien exploités, même s’il semble possible d’augmenter encore largement la puissance installée notamment pour la Basse-Normandie, la Haute-Normandie, le Nord-Pas-de-Calais et les Pays-de-la-Loire.  En ce qui concerne la Méditerranée, les régions sont sous-exploitées, en effet les régions Languedoc-Roussillon et Provence-Alpes-Côte-D’azur, qui sont les zones les plus ventées de France possèdent des puissances extrêmement faibles, respectivement 450 et 47 MW.

        Au contraire, certaines zones paraissent trop exploitées par rapport à la vitesse moyenne du vent dans la région, c’est le cas de la Lorraine qui possède 679 MW d’installation alors qu’elle fait partie de la zone 2 (cf. carte des vents en France). Il en est de même pour la Champagne-Ardenne qui, avec plus d’un giga (1052 MW) de puissance, se place en tête de toutes les régions françaises alors qu’elle est loin d’être la zone la plus appropriée à l’implantation d’éoliennes (zone 2 comme pour la Lorraine).